Le Hammelsberg marque la limite entre la France et l’Allemagne. La frontière entre les deux pays débute à la jonction de trois communes (Schengen, Perl et Apach) et s’étend jusqu’à Rhin sur 451 km. Elle est matérialisée par des bornes frontières que l’on peut voir le long de la crête du Hammelsberg et elle a été déplacée quatre fois depuis la création de l’empire allemand en 1871 (1914, 1918 1940, 1945). Le Hammelsberg est constitué de roches calcaires visibles au niveau des carrières d’Apach. Cette roche dure permettait de construire des habitations dans les villes environnantes. Son extraction s’est poursuivie jusqu’après la première guerre mondiale. On retrouve sur le Hammelsberg la même alternance de couches de roches dures et de roches tendres que sur le Stromberg. On peut d’ailleurs apercevoir la roche quartzite du soubassement en longeant le ruisseau de Manderen. Le versant français du Hammelsberg, bien ensoleillé, était consacré jusqu’à une époque récente aux activités agricoles : pâturage sur les hauteurs (Hammelsberg signifie la colline aux moutons), vergers, champs cultivés, vignes, prairies sur la partie inférieure du versant de la colline. Le village d’Apach et les hameaux de Haut- Apach et de Belmach étaient jadis essentiellement peuplés d’agriculteurs. Après la première guerre mondiale des fonctionnaires des douanes et des agents des chemins de fer occupèrent les cités nouvellement construites au-dessus du village d’APACH. Les activités rurales qui subsistent de nos jours sont un élevage de chèvres à Belmach et une miellerie entre Belmach et Apach.
