Au départ elle était une fête païenne qui représentait l’arrivée de l’été. Elle avait lieu au solstice d’été (21 juin) et tirait sa source du culte du soleil fêté depuis l’Antiquité.
A Sierck , en Moselle, on fait descendre le long de la colline du Stromberg, juste en face du château-fort , une roue de feu confectionnée de paille et de sarments . Cette fête attire de nombreux touristes dans la ville de Sierck.
D’après l’écrivain Francis André Cartigny cette tradition remonterait aux Aryens , peuples venus d’Asie centrale et ayant envahi l’Inde puis l’Europe.Le plus grand de leurs dieux, Indra , est associé à la foudre et à la roue solaire qui perce les nuages et fait couler la pluie.Ce sont les Celtes ou Gaulois , peuples indo-européens qui auraient migré vers l’Europe occidentale entre 1500 et 500 avant J-C et introduit la cérémonie de la roue enflammée. Celle-ci consistait en une opération magique qui avait pour objectif d’obtenir de la pluie et de protéger les récoltes un peu comme on le faisait à l’époque chrétienne jusqu’il y a quelques années en organisant les rogations ou prières à travers les champs pour demander à Dieu la protection des récoltes.
La célébration de la roue de la Saint-Jean a évolué au cours des temps. Dans le passé on conduisait la roue enflammée du sommet du Stromberg jusqu’à la Moselle . De chaque côté de la descente des habitants du village de Contz se tenaient debout avec des falots allumés.